Intersections
J’ai grandi dans les montagnes de Los Angeles (entre montagnes et océan) et ai toujours gardé un contact privilégié avec la naature, ne manquant jamais une occasion de m’y immerger même quand celle-ci n’était pas au pas de ma porte. Les circonstances ont fait que j’ai commencé ma carrière photographique, amateure d’abord et professionnelle ensuite, en photographiant des paysages urbains, puis des portraits, des événements et des spectacles.
Quand VALPARURE m’a invitée à participer à cette exposition, il m’a semblé naturel de justement me rapprocher de la nature en découvrant les balades que l’association propose.
Pour cette série de photos, je me suis laissée être emportée par les circuits balisés par VALPARURE. Ne me fixant aucun objectif précis à part la (re)découverte des paysages et des éléments qui habitaient, voire ornaient, les sentiers, j’ai laissé libre cours à l’œil, à l’imagination, à l’intuition. Le cadre était ouvert. Mon regard s’est porté sur la beauté du presque invisible, de ce que l’on ne voit pas forcément, de ce qui n’est pas forcément beau au premier regard et d’utiliser comme toile de fond la palette infinie de couleurs que la nature propose. Des fleurs, des insectes, des « reliques » des présences humaines d’antan – presque archéologiques, ces éléments qui s’entrecroisent constituaient pour moi des intersections fascinantes. Elles font partie intégrante du patrimoine retournacois.
Je n’aurais pas pu prévoir les images de cette exposition et ai été même moi-même surprise par la configuration finale. Spontanée, expérimentale, naturelle – dans le double sens de la nature et de l’insctinctif… ce sont autant de mots pour décrire l’expérience de faire la re-connaissance du paysage retournacois et de son patrimoine.
Je vous propse donc de flâner avec moi et mon appareil-photo sur les balades créées par VALPARURE que je remercie de m’avoir offert l’opportunité d’exposer mon travail.